1.3 - Les médias de l'interprétation




















Panneaux in situ : Pont Audemer, "Au fil de l'eau". (Parc naturel régional de Brotonne)

 

Les médias de l'interprétation ne sont pas interchangeables, mais ils sont souvent complémentaires 

Tous les médias de l' interprétation ne permettent pas d'arriver au même résultat. Chacun présente des points forts et des faiblesses. Les visites guidées et les autres formes d'animation permettent un contact direct avec le public et sont les plus chaleureuses (sous réserve d'un personnel motivé et formé). Un film, en images réelles ou en dessin animé, permet de rendre facilement le mouvement, et donc la vie. Il convient bien aussi pour expliquer des phénomènes dynamiques ou évolutifs.

En restituant des bruits ou en faisant parler des personnes ayant eu une relation particulière avec un site (témoins ou acteurs d'un événement par exemple), l'audioguidage peut apporter authenticité ou intensité dramatique à une visite.

Une exposition, ou un musée de site, permet de présenter au public des objets, des maquettes ou des reconstitutions diverses en trois dimensions, c'est-à-dire dans les dimensions de la réalité qui sont les plus simples à percevoir et à comprendre. Mais une exposition est le plus souvent inerte. L'image animée et le son y ajoutent vie et chaleur. L'avantage des publications est qu'elles peuvent approfondir les informations sur un sujet et surtout rester une référence disponible à tout moment. « Les écrits restent. »

Selon les circonstances, un moyen peut se trouver particulièrement adapté ou être, au contraire, tout à fait inutilisable.
Cependant, dans de nombreux cas, c'est en recourant à l'utilisation judicieusement combinée de différents moyens que l'on peut rendre au mieux la signification d'un site et satisfaire des visiteurs ayant des attentes diversifiées.

Pour mettre en oeuvre des médias adaptés au contexte, et les util iser de manière complémentaire et avec un maximum d'efficacité, l'élaboration d'un plan d'interprétation* est nécessaire.
L'échelle intercommunale, ou même celle de petites régions, est souvent beaucoup plus pertinente pour l'établissement de ces plans que le niveau communal.

                                                                                                        
*cf "Méthodologie des plans d'interprétation", éditions de l'Atelier technique des espaces naturels.